Le communiqué de l'Elysée vient de tomber : la déflation d'effectifs prévue par la loi de
programmation militaire (LPM) sera réduite de 7500 postes (dont 1500 dès 2015). Concrètement, c'est l'équivalent des suppressions d'une année pleine, comme celle de 2015, qui est donc évitée.
On ignore encore pour le moment le détail de cette décision (1), annoncée sans plus d'explications, si ce n'est qu'il y aura une réécriture de LPM à faire d'ici l'été.
Pour la sécurité des Français, on peut souhaiter qu'il n'y ait pas de nouveaux attentats ensuite, car il faudrait réécrire (2) la réécriture.
(1) notamment l'impact sur les décisions déjà prises. Et quelles types de formations seraient, de ce fait préservées. On ignore si le supplément de budget évoqué en coup de sonde par la presse dominicale couvrira cette défense, ou se traduira par des achats de matériels. Ou un mix de deux.
(2) une réécriture succède donc à deux livres blanc, en seulement l'espace de six ans...