A ce stade, faute d'attaque directe d'EI sur la Turquie, l'OTAN ne peut pas se mobiliser au profit de son
deuxième contributeur militaire (en effectifs). Dans le cas contraire, la NRF (Nato Response Force) pourrait bien être déclenchée. Ce qui n'est jamais arrivé pour des raisons militaires depuis que la NRF existe. D'un point de vue légal, la possibilité d'incursions terroristes (on y est) peut suffire à déclencher la NRF au profit d'un état-membre.
Cela aurait un impact direct sur la France puisque notre pays y contribue directement, avec la 3e BLB en charge de la composante terrestre du mandat actuel (jusqu'en fin d'année). Et dans quelques semaines, c'est l'armée de l'air qui tiendra l'alerte pour la composante aérienne de cette même NRF. Déjà qu'on a du mal à trouver des personnels pour armer les détachements de liaison qui se multiplient, on n'image pas les tracas si c'est un état-major complet qu'il fallait armer...Et je ne parle pas des avions.