Le musée de l'air consacre aux premiers aviateurs combattants une expo intimiste mais d'un bon
niveau. Après avoir passé le hall où sont préservés les vieux coucous de 14-18, on pénètre dans l'espace qui déroule le quotidien, les doutes, les tactiques et les techniques de fabrication de l'époque.
L'iconographie et les objets exposés sont assez rares, tout comme leur mise en scène, ce qui démontre que le musée peut atteindre ce niveau en ne comptant que sur ses propres forces.
Le photos ci-dessous donnent un aperçu de l'expo temporaire, et de l'expo permanente.
Le Voisin X, le gunship de l'époque, avec son canon de 37 mm.
Le Spad de Guynemer.
Entrée dans l'expo temporaire, parsemée de citations provenant des lettres des aviateurs. (cliquer sur les images pour les agrandir)
Une partie de l'exposition est consacrée aux techniques de construction aéronautique de l'époque. La France ne construisit que 541 avions dans les premiers mois de guerre de 1914, mais 24.000 en 1918.
La mort qui fauche, avec la Chimère, également exposée, deux emblèmes d'escadrilles de la deuxième escadre de chasse. A l'époque, on ne faisait pas de polémiques avec des crânes, questions de priorités sans doute.
Les restes du Spad XIII de Roland Garros, abattu le 5 octobre 1918 à Vouziers. C'était la veille de ses 30 ans.
Du 5 octobre au 25 janvier. Plein tarif : 6 EUR, réduit, 3 EUR, gratuit pour les moins de 12 ans. Accès libre aux collections permanentes.