Depuis le début, Serval a mis le juste niveau de moyens sur la situation qu'elle avait à gérer à Gossi : difficile
de faire plus, puisque le dispositif ne doit pas non plus se substituer aux autorités locales. Difficile de faire moins, après le coup de clairon de François Hollande.
Avant tout difficile de ne pas les voir, des moyens de la TF Sabre ont été mobilisés, mais l'EMA n'a pas envie d'en parler cette fois-ci. Mais ils sont là, même si la nature de la situation ne le requiert pas.
Parmi les premières capacités arrivées à Gossi, l'escadron du 12e Cuirs se charge de la sécurisation de la zone de crash. Le sous-groupement aéromobile (SGAM) est lui actuellement armé par le 3e RHC. Ce sont surtout ses hélicoptères de transport (4 Puma et deux Cougar rénovés) qui sont à la tâche puisqu'il ne faut que 45 minutes pour faire Gao-Gossi par les airs (170 km)... et 10 à 11 heures par la route (270 km)
Le dispositif sur place est dirigé par le chef de corps du RMT, le colonel Aymeric de Maleyssie. Il comprendra 200 Français ce soir, avec l'arrivée d'un convoi logistique, pour un total de 350 militaires et experts, tous pays confondus.