Les industriels ont jusqu'à la fin octobre pour se pencher sur ce dossier étonnant visant à continuer à perfuser
la P4. Toutes les suggestions sont bonnes à entendre, l'armée de terre souhaitant apparemment moderniser quelque 6.000 véhicules.
Est-ce rationnel ? Pas trop, si l'on considère l'âge du capitaine, et le fait que bien des déplacements peuvent se faire en gamme commerciale ou en semi-commerciale (Land Rover Defender) en France, voire, plus prudemment, en PVP (dont l'armée de terre avait obtenu une rallonge) sur les théâtres. Il n'y a guère en Afrique (et encore) que l'on peut risquer une P4, sous-motorisée, et pas protégée, hors des sentiers battus.
Cet intérêt renouvelé pour la P4 (1) s'explique néanmoins par le fait qu'il faudra sans doute attendre des années (voire plus) le successeur de la P4, que de jolis powers points établis avant la LPM avaient prévu d'ici la fin de la décennie. Mais ça, c'était avant.
(1) dans l'armée de l'air, le CEAM a travaillé de son côté sur la valorisation d'anciens châssis de P4 Aspic, pour en faire des P4 Patsas.