Un de mes sous-officiers m'avait dit, pendant mes classes, qu'on pourrait commettre chaque année un
"Que sais-je" aux PUF sur les changements d'organisation dans l'armée de l'air (où j'effectuais mon service). Quelques années de journalisme plus tard, cela s'est en effet confirmé, même si la réforme entrée en vigueur ce matin n'a rien d'un gadget : plusieurs signes précurseurs avaient d'ailleurs déjà été signalés sur ce blog.
Le général Antoine Creux, major-général, évoque un "format plus resserré" sans citer de
chiffres. De fait, en quelques années, l'EMAA sera passé de 450 à 150
personnes, son format lors du passage au Balardgone... l'an prochain.
Deux sous-chefs rendent compte directement désormais au général Creux : un sous-chef "activités" (GDA Patrick Pacorel, qui arrive du CFA) prend en compte la préparation opérationnelle, le MCO, l'emploi et le soutien. L'autre est le sous-chef préparation de l'avenir (GBA Vincent Carré), et comprend également le Retex, la politique d'infra et les SIC.
En outre, trois généraux prennent en compte un échelon de synthèse mis en place avec une expertise juridique renforcée (la commissaire générale Patricia Costa), les relations extérieures (GBA Crochard) et la maîtrise des risques majeurs, notamment la sécurité nucléaire, des vols et la navigabilité (GBA Duvert).