dimanche 8 septembre 2013

Les 70 ans de la libération de la Corse

On fête cette semaine la libération de la Corse en septembre 1943, par la résistance de l'île, et les
éléments du 1er bataillon de Choc (1), amenés sur place par le sous-marin Casabianca (2), et des torpilleurs rapides de la marine, le Fantasque et le Terrible.
En fait, la décision des Corses a pris un peu tout le monde de court, si bien que c'est la 3e compagnie du 1er Choc, la seule disponible des trois, qui est requise, au débotté, pour débarquer. Tous les autres moyens terrestres et navals étant requis par le débarquement à Salerne, le 9 septembre. Dont les deux fameux torpilleurs français, retenus plus longtemps que prévu en face de l'Italie.
Le 1er Choc met le pied sur le sol corse à 1h15, le 13 septembre 1943, à Ajaccio. Le 23 septembre, ses précurseurs entrent dans Porto-Vecchio. La veille, il a perdu son premier élément, un aspirant.
La Corse, premier engagement du 1er Choc, est une phase-clé dans l'histoire du bataillon, qui formera sa 4e compagnie avec des volontaires corses. Et c'est de là qu'il mènera ensuite plusieurs raids en Italie et sur l'île d'Elbe, préparant ainsi le débarquement de Provence.
 
(1) Le 1er Choc n'existe plus, mais ses traditions sont conservées au CNEC. A lire, l'ouvrage éponyme de Raymond Muelle.
(2) Ce sous-marin s'est échappé de Toulon en 1942, échappant au sabordage de la flotte.