Comme ce blog l'avait pressenti dès le mois de mai, l'armée de l'air ne recevra que deux des trois A400M
prévus à la livraison en 2013. Le deuxième exemplaire arrivera d'ici "la fin de l'année", le premier appareil ayant déjà été réceptionné en août, après une série de retards. Airbus Military est pourtant en mesure de livrer ce troisième appareil, mais en fournisseur bien élevé, n'a pour l'instant pas commenté le décalage de la livraison. Qui arrange la Défense, un délai à la livraison se traduisant aussi, dans ce cas précis, par des économies (1), si les fournisseurs ont le bon goût de ne pas réclamer des pénalités de retard. En 2013, l'Etat aurait dû payer pour trois A400M, il ne paiera que pour deux (1).
Ce procédé a aussi des applications dans le secteur terrestre. Entre autres dossiers, on peut citer le cas du lance-roquettes unitaire (LRU), qui lui, a vu en plus sa série réduite de 50% (de 26 à 13 exemplaires), et vraisemblablement, de plusieurs cas dans le domaine des hélicoptères.
(1) le volume de MCO attribué à l'A400M ne permet actuellement que trois sorties de trois heures par semaines, ou un total de 55 heures de vol par mois.
(1) mais de l'économie de court terme, car le glissement des A400M oblige à repayer des visites de Transall, appareil aux performances nettement moindres : un A400M égale quatre C-160 ou deux C-130.