C'est le jour le plus long. Le député UMP Christophe Guilloteau a estimé ce matin devant ses confrères
de la commission de la défense que le programme des auditions précédant l'examen de la loi de programmation militaire serait impossible à tenir. Sa présidente, Patricia Adam, n'était pas présente pour lui répondre.
"C'est un peu court" convient aussi le socialiste Gilbert Le Bris, élu du Finistère.
Selon le député du Rhône, c'est une cinquantaine d'auditions qui ont été prévues, un niveau exceptionnel compliqué par le fait que la semaine prochaine, les députés se réunissent pas groupes parlementaires, à Bordeaux (1). En outre, l'assemblée est partie plus tard que le sénat dans le travail préparatoire à la LPM.
Comme pour donner de raison à Christophe Guillotteau, la troisième audition de la journée vient de commencer avec une heure de retard. Devant un auditoire qui s'est, en trois heures, notablement éclairci.
(1) le PS a ainsi prévu de débattre des conséquences de la loi de programmation militaire. Les fermetures de sites et les réductions d'activités des industriels devraient donner de bons sujets, dans ce domaine.