Les équipes médicales français de la FOB Tagab ont été amenées à prendre en compte une trentaine de civils afghans, hier, blessés dans l'explosion d'un suicide bomber afghan ciblant l'ALP, sur le marché de la ville voisine.
Après les premiers secours, une partie des victimes ont été transférées sur KAIA. On ignore si elles ont été prises en compte dans l'hôpital milittaire français, ce qui serait logique, afin d'éviter un nombre trop important de transferts. Le rôle III est parfaitement dimensionné pour prendre en compte un MASCAL, ce qui figure explicitement dans son contrat opérationnel.
Les équipes médicales françaises ont pour habitude de soigner sans arrière pensée tous les patients, jusques et y compris les insurgés. Dans le contexte particulièrement volatil de la Kapisa -tous secteurs désormais confondus-, cela peut aussi, incidemment, contribuer à soigner notre image.
Déjà, lors d'une précédente attaque (à la roquette) en Kapisa, les équipes médicales et les hélicoptères Medevac avaient été mobilisés au profit de blessés civils afghans. Des blessés afghans, encore des civils, sont aussi régulièrement médicalisés après des attaques à l'IED, ou, ce qui est plus rare, d'erreurs de tirs.