Il y avait encore une possibilité pour un accident, mais il n'en est rien : la Syrie vient de confirmer être responsable du crash d'un F-4 turc, et a présenté ses excuses, relayées par le premier ministre turc Recep Erdogan. On n'a qu'encore peu de détails sur les conditions de l'attaque, et ses motifs.
L'avion, un biplace, n'avait plus donné de nouvelles depuis ce midi, après avoir entamé une patrouille dans une zone limitrophe de la Syrie.
La France, qui cherche encore sa place dans cette crise majeure, n'a pas encore réagi.
Le traité de l'OTAN précise que les pays membres de l'organisation doivent assistance en cas d'agression sur un de leurs membres.
Cette attaque intervient, hasard ou pas, au lendemain de la défection d'un colonel de l'armée de l'air syrienne, vers la Jordanie, aux commandes de son MiG-21.