Alors que le général Patrice Paulet, patron de la 11e BP s'exprime devant la presse, voici le point du jour sur la tuerie de Montauban. Le para du 17e RGP blessé hier est toujours entre la vie et la mort. Né en 1984, il a trois ans de service, et a été déployé en Guyane, en 2009.
Comme les deux parachutistes tués, il est affecté à la compagnie d'appui, et détient la spécialité d'électromécanicien (groupes éléctrogènes).
On ne connaît que l'identité d'un des deux soldats tués, le caporal Abel Chennouf. Né en 1986, il avait cinq ans et trois mois de service. Il avait été déployé en Afghanistan en 2008, sans doute avec le BG Chimère, puis au Sénégal, en 2008.
Le deuxième parachustiste tué était né en 1988, et n'avait qu'un an et neuf mois de service. Il avait été déployé en Nouvelle-Calédonie en 2011.
On a eu, dès ce matin, la confirmation que c'est la même arme qui avait été utilisé à Toulouse, dimanche, et hier, à Montauban, grâce aux analyses balistiques. On ignore si les analyses ADN ont permis d'établir la même corrélation sur le tireur, qui a abandonné, apparemment, un chargeur, hier. Tout comme on ignore si la vidéosurveillance du guichet automatique de Montauban a permis d'apporter des éléments sur le tireur et le modèle de son deux-roues.
Comme nous l'annoncions hier, des mesures de prudence ont été prises, mais ne concernent que les régiments de la 11e BP, pour une durée déterminée à l'élucidation de l'affaire. Cette mesure limitée à la brigade semble exclure, donc, de fait, une causalité liée à l'Afghanistan.
Le CEMAT rentre aujourd'hui de déplacement à l'étranger.