"Nous avons sauté d'un Panther de la flottille 36F de Hyères. avec lequel nous avons l'habitude de nous entraîner pour des sauts à la mer (une répétition avait été faite plus tôt dans la semaine). Nous avons tenu à maintenir ce saut aujourd'hui malgré un une météo capricieuse. J'ai scruté la météo toutes les secondes pour que l'on puisse le maintenir, car la Cause du Bleuet nous touche, depuis que nous avons perdu deux collègues en opérations en 2019.
La soute du Panther nous limitait à quatre sautants, et nous avons sauté à trois du fait de notre parc de parachutes et des personnels présents au Commando aujourd'hui, qui dispose des qualifications nécessaires en précision d'atterrissage (PA).
Ces parachutes de PA sont particuliers à ce genre de saut, l'équipe de France les utilise pour des compétitions. Nous avons déjà procédé à de tel sauts en septembre dernier pour le début du bol d'or, ou par le passé, au stade Mayol de Toulon.
Pour de tels sauts, il nous faut l'autorisation de la marine, CECMED et Alfusco, ainsi que des autorités civiles. C'est plus simple néanmoins vu qu'il n'y avait pas de public.
Nous avons sauté de 1200 mètres et ouvert à environ 1000 mètres. Le saut a duré trois à quatre minutes.
C'est évidemment un de mes sauts les plus émouvants".
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