Deux autres avions sont partis de Roissy, avec 20,5 tonnes de fret humanitaire et d'intervention. 15 tonnes sont fournies par le ministère de l'Intérieur, et 5,5 tonnes par le ministère de la Santé détaille l'EMA.
Le Phénix concerné est le troisième et dernier Phénix, livré au Bretagne il y a quelques semaines, c'est une de ses premières missions opérationnelles. Il emportait dans une cabine pas vraiment remplie une cinquantaine de membres de la sécurité civile (UIISC1 de Nogent-le-Rotrou), quelques membres des SAMU, ainsi que quelques spécialistes du centre de crise du MAE.
Les deux appareils sont rentrés en France à l'issue de cette première mission. On ignore s'ils ont ramené des ressortissants Français. Voire des blessés : une vingtaine ont été signalés. Leur état de gravité n'est pas connu.
Il est certain que le président, arrivé ce matin à Beyrouth dans un Falcon 7X de l'ET60 (1) fera lui-même d'autres annonces pour faire suite à cette première vague. En euros, et en capacités, dont certaines, militaires. Sur la base de ses premières déclarations faites à l'instant, on comprend que cette aide sera aussi liée à une feuille de route libanaise. Le président a évoqué l'envoi d'un Phénix avec des enquêteurs, sans doute de la gendarmerie (ils ont l'expertise des situations de catastrophe de ce type) et du matériel.
La France est loin d'être la seule à envoyer des moyens : signalons notamment le Qatar, qui a mobilisé un de ses C-17 pour expédier deux hôpitaux de campagne à 500 lits chacun arrivés hier, et un autre porteur d'une dizaine de véhicules de secours et d'une équipe spécialisée. Plus proches de nous, les Pays-Bas (structure médicale de campagne), la Grande-Bretagne (un C-130J), etc ont également envoyé des moyens.
(1) avec les députés Gwendal Rouillard, Loïc Kervran et Amélia Lakrafi.
Mes infops et photos sur le twitter@defense137