Ils ne sont plus que deux survivants du 1er BFMC, après la mort de Jean Morel, 97 ans. Le Parisien
avait 17 ans lorsque la guerre l'avait pris à l'école des mousses. Refusant la défaite de juin 1940, il avait quitté Carantec (nord-Finistère) à bord d'un frêle esquif, le Pourquoi Pas, avec une trentaine d'autres futurs Français Libres.
Formé opérateur radio à l'école des mousses, il sert d'abord en mer, avant de croiser la route des premiers commandos marine de la France Libre, dès 1942. Intégré dans le troop 1 du 1er BFMC, il est grièvement blessé dans les combats du bois de Bavent, en juillet 1944.
Il a ensuite exercé comme démineur et électricien, se retirant à Saint-Malo. Il avait été d'un voyage mémoriel en Ecosse à Achnacarry en 2004 organisé à l'initiative de l'actuel CEMM, et de plusieurs commémorations en Normandie où il venait accompagné de son petit-fils, malgré l'âge.
Ses obsèques sont prévues en décembre.
Ne restent plus en vie que Léon Gautier et le dernier officier du 1er BFMC, Hubert Faure.
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