40% des pertes françaises au Sahel ont été causées par des explosifs (IED, VBIED, mines, etc). C'est
plus qu'en Afghanistan, pourtant, ce théâtre a bel et bien servi à l'armée française à se remettre à niveau en quelques années, avec un détachement d'ouverture d'itinéraires piégés (DOIP, armé par le 13e RG), des surblindages, des amortisseurs de choc (tapis de sol, sièges suspendus), des brouilleurs.
Même si l'évolution n'a pas eu lieu immédiatement mais en fait assez récemment, d'autres moyens sont venus compléter ces réponses issues de l'Afghanistan.
Larguer des vivres (comme l'a fait récemment l'Atlas) plutôt que de convoyer par le sol, déployer des véhicules nativement plus protégeants (comme le VBCI), poursuivre l'équipement en surblindages et en brouilleurs. Mais tous les véhicules qui opèrent au Sahel ne sont pas protégés de la même manière. Exploitable en sources ouvertes, ce blog a fait le choix de ne pas détailler plus avant certaines carences bien réelles, qui ne sont pas réglées par le temps. Les GAT connaissent en partie déjà parfaitement certains défauts de cuirasse qu'ils avaient déjà exploité par le passé.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.