L'inspection générale des armées a mobilisé un de ses colonels sur un sujet pas facile, qui a
passionné certains parlementaires, et même quelques média : quel avenir pour le groupe interarmées d'hélicoptères ? Cette unité opérationnelle rattachée au COS reste unique à tous les sens du terme : elle emploie des aviateurs et des personnels de l'armée de terre. Son effectif théorique est à sept Puma, pas tous présents, pas tous vaillants, malgré les efforts des mécanos et la patience des équipages. Leur mission unique : transporter les commandos du RAID, assurer la projection et l'appui (feu, aérocordages) du GIGN. Deux bénéficiaires, deux missions distinctes, le produit de l'histoire. En outre, l'unité réalise aussi des entraînements organiques au profit d'unités placées sous l'autorité du COS.
La tournée des grands ducs a pris plusieurs semaines : RAID, GIGN, forces spéciales, forces aériennes de la gendarmerie... Le rapport désormais rendu n'a pas renversé la table : l'intérêt du GIH persiste, en tout cas jusqu'à 2024, date de péremption programmée du Puma et les sportifs le savent, des JO, un rendez-vous sécuritaire difficile à manquer. Pour la suite... on verra en 2024. Ou comme souvent, après, pour autant qu'aucun accident aérien n'ait évidemment changé la donne dans l'intervalle.
Le principe de facturation, rappelé par la minarm en commission de la défense (tu voles, tu paies) ne change pas. Il faudra donc trouver une solution budgétaire, entre l'Intérieur et les Armées. A moins qu'il ne faille remonter à l'interministériel, sur un sujet sérieux (la lutte contre le terrorisme).
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