Le défilé aérien répétait hier sa première sonnate, la reconnaissance des axes, confirmant les
informations parues sur ce blog et le twitter associé. Les Mirage 2000N du 2/4 La Fayette seront bien mis en valeur pour leur dernier passage sur les Champs-Elysées. Le MRTT Phénix défilera pour la première fois, devant un bloc de Mirage 2000D de Barkhane. L'appareil, manié par un équipage mixte Airbus/armée de l'air, décollera directement d'Espagne, puisqu'il n'est toujours pas livré à l'armée de l'air.
Un M346 singapourien survolera aussi l'avenue : de quoi faire résonner la présence des militaires de ce pays (depuis plus de 20 ans en France) qui sera aussi, avec le Japon, l'invité d'honneur.
L'Allemagne prêtera aussi un de ses Atlas.
Au moins un Reaper de l'escadron de drones 1/33 Belfort sera aussi sur le pont pour, comme l'an dernier, veiller au grain dans le cadre du dispositif particulier de sûreté aérienne. Un de ses petits frères pourrait aussi voler le 14 juillet : la garantie ne sera connue que le 15 juin, car pour faire voler deux drones, il faut en avoir deux, et donc, en faire revenir un de Barkhane.
Qui pourrait très bien s'en suffire : dans tous les cas, le potentiel technique des Reaper n'est pas suffisamment utilisé sur place, ce drone ne manquera pas.
Chez les avions à hélices, notons la présence de l'équipe de voltige de l'armée de l'air qui fête ses 50 ans cette année, ou de PC-6.
Au sol, chez les défilants, deux bases aériennes, Cognac et Villacoublay.
Dans l'après-midi du 14 juillet, les services du GMP achèvent aussi de travailler sur un rendez-vous entre les militaires du défilé et les Français et touristes. Un rendez-vous qui nécessite, on l'imagine, un peu de sécurité.
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