Florence Parly a choisi un des zones le plus exposées de la BSS pour aller réveillonner à Tessalit,
avec les cavaliers du groupement tactique Dauphin et du Batlog.
C'était son deuxième séjour en BSS après avoir accompagné le président de la République à Niamey.
Le déplacement de ce dernier n'ayant rien d'anodin, si l'on considère ce qu'avaient fait en la matière ses prédécesseurs.
Dans un bachman normalement réservé à l'entretien des hélicoptères, la ministre des armées a rappelé que la France resterait le temps qu'il faudra au Sahel, "mais que sa présence ne sera pas éternelle".
Après son discours, elle a dîné et chanté avec un peu plus des 200 militaires présents, une partie des occupants de la FOB restant d'astreinte.
Entre autres chants, elle a évidemment entonné la Marseillaise, puis le chant de la 2e DB.
Elle a ensuite un par un remercié la cuisine de la FOB et les personnels qui allaient partir en astreinte, avant d'elle-même faire le tour de quelques points de surviellance.
Le poste de premiers secours (armé par le CMA de Strasbourg) et le rôle 2 (fourni par l'ACA de Brest) restant opérationnels en ce 31 décembre.
L'armée de l'air a aussi été sur le pont en cette nuit de passage à 2018 avec les contributions de l'Estérel, de l'Anjou, des escadrons Vercors et Ventoux, d'un Mirage 2000 solitaire qui a conclu son slot par une très belle flamme.
En marge de ce déplacement, la ministre a aussi détaillé les programmes qui étaient concernés par le dégel des 700 MEUR par Bercy, le 22 décembre : le Rafale, l'Atlas, Scorpion, et la radio logicielle. Le report de charges s'établissant, selon la ministre, à 3,5 MdEUR
Les temps forts de ce déplacement en photos sur mon twitter @defense137.