La base aérienne projetée de Jordanie (BAPJ) a fêté très (trop) discrètement ses trois ans d'existence,
le 4 décembre. Avec la départ des détachements ATL2 et Rafale Marine, elle n'a pas complètement perdu son caractère interarmées, et reste la mieux positionnée pour mener les combats contre Daech, en vue quasi-directe des derniers bastions de l'armée terroriste. C'est d'ailleurs de là qu'ont décollé la plupart des bombes et missiles largués par les chasseurs français.
La BAPJ mobilise environ 400 hommes et femmes, un volume qui pourrait être réévalué à la baisse, alors que Daech a perdu l'essentiel de ses positions. Son maintien reste nécessaire, d'autant plus avec les liens qui ont été consolidés, en trois ans, entre les Français et leurs hôtes jordaniens. Aux passerelles déjà existantes dans le domaine des forces spéciales et de l'aviation, antérieures à 2014, se sont ajoutés de nouveaux domaines, notamment dans le combat en zone montagneuse.
Il est vraisemblable que d'autres domaines vont encore être valorisés, comme le signalait un récent document établi au Sénat.
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