Une visite de terrain a permis à la crème du Sénat de découvrir une base moins connue de l'armée,
sûrement chère à Jean-Pierre Raffarin, qui menait la délégation. Le président de la commission des forces armées a pu découvrir les activités de drones de l'ED 1/33 Belfort. La problématique de l'armement, mais aussi du nombre de cabines de pilotages, et de l'évolution du système ont été abordées avec les sénateurs, epxlique le CEMAA dans le sujet que la télé public sénat a consacré à cette visite. Le CEMAA avait déjà abordé la question de l'armement dans un récent numéro de DSI.
Vu la multiplications des plots chasse, et le fait que le Reaper est nativement prévu pour être armé, l'évolution de la doctrine française ne devrait pas prendre beaucoup de temps.
Lors de ses voeux, le ministre lui-même l'avait évoqué à mots couverts.
Deux bons spécialistes du domaine étaient d'ailleurs présents sur place : Jacques Gautier et son binôme Daniel Reiner, à qui l'on doit en partie l'achat de Reaper, négocié par JYLD à Washington.
Un opérationnel interviewé par la chaîne explique que le capacité actuelle permet de suivre des groupes armés pendant trois à cinq jours au Sahel, capacité qui a permis, il faut le rappeler, de très nombreuses interceptions. Mais il n'y a que de trois Reaper, pour le moment, et un reliquat de Harfang, plus coûteux à l'emploi, et moins performants.
Le sujet n'évoque par contre pas la FOMEDEC, longtemps appelée Cognac... suivi d'une date qui n'arrête pas de changer. Un sujet peut-être moins consensuel, malgré les économies qu'il générerait, avec une meilleure efficacité.