sociaux, quelques minutes avant le point presse du ministère de la défense, sans doute un message caché, puisque le raid n'avait pas été officialisé depuis le 1er février, il aurait donc pu attendre encore quelques minutes le point opérations qui termine en général ce point presse.
Pour le raid en lui-même, peu de détails comme d'habitude. L'EMA évoque un "camp d'entraînement" à quelques dizaines de kilomètres d'Alep (Syrie).
Une fois encore, on peut s'interroger sur le recours du Scalp sur un objecitf aussi peu protégé de ce type. Le Scalp continent une charge Broach pas forcément adaptée pour frapper, en plein jour en plus, un camp d'entraînement où on imagine que des activités sont peut-être plus menées en plein air.
Le recours à des bombes Airburst, utilisées par la France depuis le Mali, auraient peut-être été plus adaptées et moins coûteuses.
Certes, on peut toujours évoquer le nécessaire effet de surprise, mais la portée de tir de ces bombes excède largement la capacité de détection d'une oreille djihadiste.
Parmi les curiosités de ce raid-ci, les photos qui l'accompagnent : on découvre en effet un F-22 américain en arrière-fond d'un Rafale Air au décollage. Une des justifications à l'impossibilité de travail de la presse française aux EAU (toutes les presses ne sont pas concernées par la même limite) est la volonté de laisser dans l'ombre ces moyens américains, même si leur présence est une secret de polichinelle : on retiendra donc que les prescripteurs, sont en l'occurence, les transgresseurs, pas une première.
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Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).
