Il y a des sujets qui ne changent pas. Au Liban, où JYLD a récemment visité la troupe, les témoignages s'accumulent pour critiquer les limites du forfait internet proposé aux soldats dans le cadre du welfare, ce qui profite au commerce local, qui facture l'internet à prix d'or. Selon ces retours, il serait seulement possible de communiquer sur Skype et par une messagerie hotmail, ce qui limite pas mal l'usage de l'internet (1).
Il est notamment impossible de gérer les soucis bancaires liés... au problème Louvois -ce qui pour un célibataire pose évidemment encore plus de souci que pour les autres...-, ou de commander des achats par internet : faire livrer des fleurs pour l'anniversaire de madame par exemple. Comme je n'ai pas mis les pieds au Liban depuis deux ans, je n'ai pas pu le vérifier de mes yeux, mais je ne serais pas surpris que les oiseaux de mauvaise augure que sont les blogs ne fassent pas partie non plus de ce fond de sac numérique : ce ne serait pas une première.
En 2010, accompagnant sur place le ministre de la défense, il m'avait été possible d'entendre les multiples revendications, déjà, sur les prestations numériques offertes aux bérets bleus, semble-t-il moins gâtés que leurs équivalents occidentaux sur place. La même distorsion semble encore d'actualité.
Comme ce blog l'avait dévoilé, l'EMA a prévu d'intensifier les lignes budgétaires pour améliorer le confort du soldat en opérations.
(1) une restriction qui est peut-être à relier aux récentes communications de la défense sur la toxicité des réseaux sociaux, et les précautions à prendre en opérations.