Drôle d'ambiance, autour des auditions parlementaires des directeurs de service de renseignement sur l'affaire Merah. Après avoir refusé l'audition au sénat au motif de la réserve électorale, les directeurs sont finalement entendus ce matin par la délégation parlementaire au renseignement (ce qui est logique), à l'assemblée nationale. Le président de la commission de défense (UMP) avait prévu d'en évoquer les grandes lignes avec la presse, lors d'une conférence qui a été une fois changée d'horaire.
Ce matin, elle a été tout bonnement remplacée par un communiqué de presse. A moins que lui aussi ne saute.
Actualisé : la délégation parlementaire au renseignement diffuse à l'instant ce communiqué, un modèle du genre. " Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Merah » donne aujourd’hui lieu à un débat sur le rôle et l’organisation de nos services de renseignement. Au cours d’une audition de 2 heures 30 de l’ensemble des Directeurs centraux et du coordonnateur national du renseignement, la Délégation parlementaire au renseignement, seule instance compétente pour le suivi de l’action des services, a eu à en connaître." Un grand moment de démocratie.