dimanche 23 janvier 2022

Egalement des tirs dimanche à Menaka

C'est sans doute un oubli, l'état-major n'évoque pas dans sa communication de dimanche le tir de plusieurs obus

qui est intervenu en fin d'après-midi de dimanche à Menaka, dans la zone des trois frontières. Le tir n'a pas fait de blessés. Une demi-douzaine d'obus seraient tombés dans le périmètre.

Menaka a déjà été ciblée par le passé. C'est la base de la TF Takuba, et les GAT n'ignorent pas qu'au premier mort européen, la belle unanimité des présents (déjà entaillée par le putsch à Bamako) risque de s'étioler.

Il faut donc s'attendre à de nouveaux tirs. Jusqu'à maintenant, les GAT semblaient avoir réduit leur activité, pressés de voir les Français partir le plus vite.

Manifestement, ils réexploitent désormais de vieilles recettes, malheureusement efficaces, pour peser sur la campagne électorale française. Les moins bêtes dans les équipes ont déjà compris qu'un Uzbeen, un Gwan ou un In Delimane peuvent accélérer le retrait français.

L'obsession d'éviter des pertes va très loin chez Takuba : un Chinook de la RAF a été récemment mobilisé pour éviter un cheminement terrestre à une relève d'européens, arrivés par avion. Pourtant, la route est plutôt courte, mais truffable facilement d'IED.

Le même niveau de précautions est épargné aux soldats français : c'est qu'il n'y a pas assez d'hélicoptères lourds, ni même d'hélicoptères pour tout le monde. Ils vont donc aux Européens.

La dernière attaque à la roquette reconnue par l'Etat-major remonte à début décembre comme évoqué ici. Cela ne veut évidemment pas dire que c'est la dernière.   

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