Quatre militaires français ont été blessés au Burkina Faso. C'est semble-t-il la première fois, cela aurait
donc mérité une communication directe de l'EMA vers la presse de défense, ce qui n'a pas été le cas. Le mode de diffusion de cette information, délibéré et calculé (et le choix de le faire, les blessés ne font en général l'objet d'aucune communication) semble appartenir à un autre temps, qu'on semblait révolu. Aucune brève, aucune note aux rédactions, aucun tweet ne relatent cet évènement.L'endroit précis, les conditions de l'attaque, le type de véhicule et la date n'a pas été précisément livré. Comme c'est le cas depuis le début de l'année, le porte parole de l'EMA n'est pas disponible aujourd'hui pour répondre aux questions de l'auteur de ce blog, malgré plusieurs rappels. L'état-major du COS n'était pas disponible non plus.
L'unité concernée par l'attaque IED qui a blessé les quatre militaires n'a pas été nommée. Les forces spéciales opèrent dans cette zone, comme les forces conventionnelles.
Les quatre blessés, dont quelques uns ont été stratévaqués par un Falcon de l'armée de l'air, semblent bel et bien appartenir à la TF Sabre, selon des sources convergentes. Leur véhicule est un ultraléger non protégé contre ce type de menaces. Le MRZR amène des atouts, mais pas dans ce genre de situations. Le véhicule est détruit. Les quatre blessés sont des ressortissants du CFST. L'unité qui expérimente ce véhicule au CFST est connue. Depuis le début de l'expérimentation en 2019, ce véhicule ultraléger fait débat. Il est réservé pour le hors piste, car il n'est pas conçu pour résister à des explosions d'IED.
La TF Sabre dispose de véhicules protégés contre des charges d'IED. CEs IED sont la première cause de mort des soldats français au Sahel. Des dizaines ont été blessés et mutilés depuis 2013. C'est le game changer de la guerre au terrorisme.
Cette TF Sabre a déjà lourdement payé son engagement à la pointe du contre-terrorisme au Sahel, comme d'ailleurs, le COS le fait dans d'autres endroits du monde.
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