La minarm était entendue ce matin pour la première fois par la sous-commission sécurité et défense
du parlement européen (1). Le député Arnaud Danjean, s'il s'est félicité de l'engagement et des résultats atteints par les armées en opérations, a fait part de son étonnement, pour ne pas dire sa déception du manque de mobilisation des Européens, soit 27 pays sur les dossiers défense, et notamment sur le plan opérationnel. L'IEI ne recueille qu'une douzaine de membres, et la task force Takuba n'a pour l'instant que trois membres européens, l'Estonie, la République Tchèque et la Suède, pour un volume de 260 personnels. Le député dit néanmoins "soutenir" la démarche initiée avec l'IEI Takuba malgré cette "participation marginale" des Européens.
Ce qui fait de Takuba qu'un exemple, seulement parmi d'autres, dans les précédents qu'ont connu les opérations de FS européennes en Afrique en Afrique. Elle a mis beaucoup de temps pour arriver sur le terrain (et en ordre dispersé, sur six mois), pour un volume particulièrement modeste. Un état de fait qui oblige les forces spéciales Françaises à contribuer à l'ensemble, ce qui n'était pas prévu, et en tout cas, pas à ce niveau. Des conventionnels vont donc être nécessaire pour faire l'appoint.
A l'origine, une douzaine de pays avaient dit leur intérêt pour se déployer dans Takuba.
Le député (RN) Jérôme Rivière a quant à lui déploré la modicité du plan de relance de l'économie, bien inférieur à celui qui avait suivi la crise de 2008. A cet égard, il reprend des arguments largement diffusés dans le patronat du secteur défense Français. Il a également déploré l'isolement Français à l'OTAN sur le dossier turc.
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(1) un rapport sur la PESCO est actuellement en rédaction à Bruxelles.
