être rendue au secteur civil. Les conditions météo n'étaient pas idéales mais elles ont de ce fait rendu l'entraînement encore plus utile.
La plupart des modules ont été armés, avec néanmoins quelques gros trous qui laissent sous-entendre quelques soucis de disponibilité, ou d'autres missions plus urgentes. La participation à cet entraînement était pourtant traditionnellement très suivie. La répétition ne vise pas qu'à contribuer à la sécurité des vols, à la prise de marques dans le cortège, mais aussi à l'esthétique, vu du sol. Elle est souvent l'occasion de précisions, mais aussi de mises au point. Sans les aéronefs concernés, l'exercice semble plus complexe.
Les modules étaient particulièrement clairsemés chez les hélicoptères. Pour l'anecdote, c'est un H225 civil utilisé par l'armée de l'air qui a remplacé le Caracal, dans le quator de tête (ce qui fondamentalement change peu de choses). Dans ce même module, pas de sécurité civile ou de gendarmerie présente. Seuls trois hélicoptères de l'armée de terre (un Tigre, un Caïman et une Gazelle) étaient présents sur les 11 prévus le 14 juillet. Un Fennec sur les deux annoncés s'est déplacé à Orléans.
Seule la marine a répondu à l'appel du 30 juin, avec un Caïman, un Panther et un Dauphin (particulièrement haut en couleurs, cf mes photos parues sur mon twitter @defense137).Dans les avions, quelques manquants aussi. L'Atlas Allemand a défilé seul dans le ciel vide d'avions.
L'aviation de transport a réussi à répondre présente, malgré ses actuels gros soucis de disponibilité. Deux Atlas ont répondu présent, avec deux Casa, mais pas le Transall promis.
Un KC-130J, flambant neuf, lui, a été mis en vol. La sécurité civile était dans le ciel avec un Dash et un Canadair. Donc sans le Tracker, retiré du service en catimini. Le Lynx, qui quitte la marine cet été, n'est pas non plus représenté dans ce défilé.
Du côté des chasseurs et avions spéciaux, tout le monde était au rendez-vous. Avec notamment un inédit Mirage 2000-5 des Cigognes inséré au sein d'un module consacré aux forces aériennes stratégiques, et un pilote Français en échange au sein du 1Sqn, en place arrière d'un Typhoon de la RAF.
On peut aussi s'étonner de ne pas mieux lire la contribution du privé, réelle, à Résilience. Plusieurs missions ont en effet été accomplies par des Falcon prêtés par Dassault Aviation.
Ces contributions du privé devraient être évoquées par les autorités le 13 juillet, en petit comité, pour les happy fews qui ont participé.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.