Déjà crédité de 40% des tirs de l'armée de l'air au Sahel, le Reaper armé ne peut larguer pour l'instant
que des GBU-12 même si cela a suffi à établir un solide tableau de chasse, comme celle de la neutralisation du chef d'AQMI. Ce n'est plus qu'en 2021, à des dates encore non connues, qu'il pourra aussi tirer des Hellfire et des GBU-49, et emporter un pod ROEM. La raison de ces légers glissements n'est pas donné dans le livret officiel de présentation du défilé aérien du 14 juillet. Le covid-19 n'a sans doute pas simplifié les choses.
A ce stade, si l'on en croit cette source, l'escadron de drones 1/33 Belfort recevra "prochainement" trois drones Block 5 à Niamey. Initialement, cette arrivée était prévue au début du printemps. 460 missions ont été réalisées en 2019 sur place, 6000 heures de vol.
A Cognac, l'unité détient par ailleurs deux Block 1, "prochainement" un troisième Block 1 qui sera loué, mais n'aura pas de charge utile. Le drone qui avait été perdu au Niger, l'origine de cette location au dollar symbolique par an, en avait une.
Deux drones Block 5 sont aussi déployés à Cognac. Ce standard est "sur le point d'obtenir son certificat de navigabilité, autorisation de vol prévue en juin ou en juillet". En fait, ce sera bien juillet.
Le troisième du premier système est resté aux Etats-Unis pour des "essais d'armement".
Le petit livret de présentation du défilé aérien, édité par l'état-major de l'armée de l'air, évoque aussi la commande de "quatre systèmes de drones Reaper supplémentaires" d'ici 2030 afin de "disposer alors de 24 appareils au total". A priori, le nombre d'Eurodrones qui était prévu.
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