L'actualité se télescope parfois : hier, deux entités de forces spéciales occidentales ont été mises en
cause par leurs dirigeants, en Allemagne et en Australie. En Allemagne, c'est la suite d'un serpent de mer qui durait depuis plusieurs semaines, dans lequel des membres du KSK, le commandement des opérations spéciales Allemand, sont soupçonnés d'appartenir à l'extrême droite. Le KSK a aussi connu des disparitions inquiétantes de matériel, et en Allemagne, on ne badine ni avec l'une, ni avec les autres.
La ministre de la défense Allemande, AKK, a donc décidé de couper des têtes, et l'a annoncé hier. Au moins une des unités du KSK est donc tout bonnement dissoute, et le dossier n'est peut-être pas clos pour ce qui survit au premier coup de faux politique.
En Australie, c'est la presse qui a évoqué les déclarations du chef des forces spéciales Australiennes. Une enquête sur 55 dossiers d'accusation de crimes de guerre en Afghanistan doit être rendue en ce mois de juillet, et le positionnement média du responsable laisse entendre que des cas vont bel et bien être confirmés.
Les FS Australiennes ont notamment été déployées sur place entre 2005 et 2013 (en Oruzgan), et l'enquête a commencé en 2016.
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