inspecteur général des armées (au 1er mars), et donc, prendre au passage sa cinquième étoile. Beau bâton de maréchal pour celui qui, commandant de la 3e BM après avoir servi à Matignon avait amené sa brigade Serval à la reprise du nord-Mali, avant de devenir n°2 de la DICOD puis MGAT.
Pour lui succéder, un candidat naturel, qui emprunte aussi bien à son propre parcours qu'à celui de l'actuel CEMAT.
Comme ce dernier, le général Hervé Gomart (56 ans) est un légionnaire parachutiste (né à Castres), qui a grandi au 2e REP où il a commandé (comme le général Thierry Burkhard) le GCP (1). Il a servi à Calvi de 1990-1997 (étant déployé à plusieurs reprises en opex, notamment avec le chef de corps, le général Benoît Puga) puis a servi comme officier opération de la 11e BP (2003-2005), avant de lui aussi stationner en Guyane, où il a par contre commandé le 3e REI.
Il dispose également d'une solide expérience interarmées et des opérations : il a commandé le CPOIA à Creil. Côté opérations, il a notamment servi au Tchad, en Bosnie, en RCA, au Mali, en RDC, au Kosovo et au Mali.
Il était alors sous-chef performance synthèse à l'EMAT après avoir dirigé le bureau pilotage (2010-2013). Il avait ensuite succédé au... général Barrera à la tête de la 3e BM.
Devenant MGAT, il décroche sa quatrième étoile.Marié, il est père de neuf enfants.
(1) les légionnaires parachutistes sont rares à la tête de l'armée de terre, et c'est sans doute la première fois que l'armée de terre en a deux dans son comex, CEMAT et MGAT.