Les Français le croient joueur de tennis, mais Roland Garros était aviateur, et a donné sa vie le 5
octobre 1918, à presque une mois de la fin de la seconde guerre mondiale. L'armée de l'air va donc profiter de la finale du tournoi de tennis de la FFT qui se joue le 10 juin dans un stade nommé Roland-Garros, pour refaire un peu de pédagogie. Une équipe de 10 arpètes (lycéens formés à Saintes dans l'armée de l'air) transporteront en relais depuis l'arc de Triomphe la flamme du soldat inconnu jusqu'au court central. Dans le ciel, l'escadron 1/2 Cigognes viendra rappeler son concours à la première guerre mondiale, mais en Mirage 2000-5 cette fois. La patrouille de France doit aussi survoler le court central. L'ordre d'appartition à l'écran ne m'est pas connu.
L'armée de l'air a aussi tenu à honorer aux Invalides les 100 ans de son homologue britannique. Au moins un Typhoon et un Rafale voleront donc de concert lors d'un évènement qui verra aussi les deux CEMAA s'exprimer sur les relations franco-britannniques, qui, comme on le sait, dans le ciel, fonctionnent particulièrement bien et depuis longtemps, les opérationnels ayant -comme souvent- dépassé les politiques.
On pourrait, entre autres, reparler des C-17 qui desservent Barkhane, des CH-47 qui vont bientôt les y rejoindre, ou du très récent Hamilton avec un missile franco-britannique (le Scalp-EG / Storm Shadow) qui a plutôt bien fonctionné (17 tirés vers la Syrie).
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