Hier était remis à l'école du Val de Grâce les prix de l'Audace, identifiés par la DGA et la Fondation
Maréchal de Hauteclocque dans les dossiers de la mission innovation participative.
L'innovation, c'est bien connu par ceux qui ne découvrent pas ce domaine, est co-substantielle des armées, même si le fonctionnement trop rigide de ces dernières ne permet pas toujours (souvent ?) de les libérer. En rigolant, le général Cuche a repris à son compte l'expression d'un gendarme qui expliquait s'être "affranchi du poids de la hiérarchie".
Au final, le résultat était plutôt (mais pas toujours) à l'oeuvre hier, dans les couloirs de l'école. Bonne surprise, deux civils de la défense ont été primés dans la catégorie Marine et EMA, le général Vincent Carré (EMA) soulignant tout l'apport des civils dans les forces en opérations, intérieures comme extérieures.
Dans l'armée de l'air, ce sont un spécialiste de la guerre électronique et un officier rens de la 64e escadre de transport qui ont décroché la timbale, pour leur stimulateur de système d'autoprotection. A la différence de bien des innovateurs, ceux-là ont tapé particulièrement juste, puisque leur idée... est testée en vraie grandeur actuellement, sur des appareils français et étrangers en exercice. La préparation opérationnelle en est donc enrichie, à un coût dérisoire. Le général Philippe Adam, qui promouvait l'innovation quand il était major général de l'armée de l'air a applaudi à l'idée de deux spécialistes, tout en reconnaissant par ailleurs que le plateau était assez relevé cette année. Mais il n'y a qu'un prix...
Dans l'armée de terre, c'est un officier ancien du 1er RPIMa, qui a réalisé un rêve de gosse en développant SPOTAL, qui là aussi permet d'améliorer la préparation opérationnelle, dans le domaine du tir, par visualisation du résultat du tir.
A la DGA, c'est un ingénieur (civil lui aussi...) qui a gagné le diplôme pour sa deuxième participation, avec Numesim, qui va irriguer les hélicoptères de l'armée de terre, pas très connectés, en numérisation. Là aussi à un prix défiant toute concurrence. Au passage, le Geo Trouvetou en a profité pour rendre hommage à son binôme familial pour son soutien. On pourrait presque baptiser Numésim de son prénom, non ?
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