La maigreur des moyens aériens disponibles sur place aux Antilles a placé une grosse pression sur les
primo-intervenants d'Irma. C'est particulièrement vrai et sensible pour les équipages d'aéronefs tactique, qui sont soumis à des plafonds d'heures de vol, une des bases de la sécurité aérienne.
Or, comme les moyens manquent, et qu'en plus, les moyens alignés n'ont qu'une capacité de fret limitée (Alouette III, Panther, Casa, et dans une moindre mesure, Puma), ils sont obligés d'effectuer un grand nombre de rotations pour assister les populations en détresse. En multipliant ces posers, on augmente la fatigue des machines (notamment de leurs trains) mais aussi, sur les îles, de faire voler des obkjets sur des DZ qui ne sont pas forcément idéales.
Le matériel n'est pas lui non plus accoutumé à de telles cadences, ce qui peut générer un facteur de risque important au niveau technique. Rien que la marine a connu deux accieents aériens dans des conditions d'emploi simple, au premier semestre.
Facteur accentuant, les drones (des médias) sont déjà entrés dans la danse, pour amener des images des dégâts. Et demain, ceux des autorités seront aussi en l'air, de quoi générer un risque supplémentaire de collision aérienne, drones et hélicoptères volant (pour ceux qui l'ignorent) dans les mêmes volumes e vol.
A ce stade, le volume d'hélicoptères reste encore relativement réduit (c'est le fait de la rareté décrite par ce blog dans des postes précédents), mais l'arrivée des hélicoptères du BPC Tonnerre, dans une dizaine de jours va mettre plus d'aéronefs en l'air. Une coordonnation aérienne, avec des JTAC, comme c'est le cas sur des théâtres de guerre, ne sera donc peut-etre pas de trop.
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