Grâce au prépositionnement outremer, raboté ces dernières années, mais toujours réel, les armées
jouent les premiers rôles pour venir en aide aux populations touchées par le cyclone Irma.
D'ores et déjà quatre rotations de Casa avaient permis de renforcer la Guadeloupe en matériel, avant les premiers dégâts. Un appareil de ce type est resté basé aux Antilles (alors que les trois Casa de l'ET68 sont désormais basés en Guyane). Il réalise ce matin un vol de reconnaissance, une mission basique pour ce type d'appareil qui se prête à des missions de ce type, qu'il réalise couramment outremer, même s'il ne possède pas de capteur embarqué spécifique. Le Casa, qui sera peut-être renforcé par d'autres moyens de transport, va jouer un rôle essentiel pour amener la première urgence (eau, nourriture).
Un hélicoptère Puma de l'ET68 avait déjà, lundi, été prépositionné à Fort de France, au pôle aéronautique d'état (PAE) géré par l'armée de l'air. Il lui a fallu neuf heures de vol et deux escales (Guyana et Trinidad & Tobago) avant de se poser au Lamentin. Un deuxième Puma pourrait rejoindre assez vite Fort-de-France. Le premier équipage est qualifié appontage, afin de permettre de construire des missions s'il le fallait avec les deux frégates de surveillance de la marine.
Des avions de transport stratégiques pourraient aussi être nécessaires depuis la métropole. D'ores et déjà, de la marge de manoeuvre a été créée en annulant des missions non directement prioritaires.
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