A cause de la dissolution d'un GTIA de l'opération Sangaris, l'effectif de Barkhane augmente
mécaniquement. Encore aujourd'hui, l'opération Barkhane consomme 3.000 militaires répartis dans la BSS. Ce niveau va être relevé dans peu de temps, avec l'intégration d'une partie de GTIA de Boissieu, qui opérait en RCA, avec sans doute un EMT et une unité élémentaire, l'autre partie rentrant directement en France.
Ce mouvement va être réalisé sur fond de relèves de Sangaris, qui ont déjà commencé, avec l'arrivée prochaine, du 3e RPIMa.
Initialement, il faut le rappeler, des effectifs étaient en effet venus du Tchad (on parlait encore d'opération Epervier) pour former un des trois GTIA de Sangaris. C'était en effet assez rationnel de puiser dans les prépositionnés, plutôt que de faire partir du Guépard made in France. Djibouti, le Gabon, le Sénégal et même la Côte d'Ivoire ont ainsi servi de réservoir de forces à Serval et Sangaris, en 2013.
A Sangaris, les effectifs ont fini par dépasser les 2.000 fixés comme maximum par le président de la République comme ce blog l'avait expliqué en son temps. Initialement, c'était 2.000 Français sur place dont les 250 de l'Eufor. C'est devenu 2.000+250. On ne peut pas s'étonner, ensuite, de voir s'envoler les surcoûts opex.
Entretemps, Barkhane s'est monté au 1er août, avec un groupement terre au Tchad. Mais pour un total de 3.000. L'intégration de moyens terrestres, d'un volume encore non défini mais sans doute au moins équivalent à 200-250 fait dépasser ce niveau. S'il n'était pas déjà franchi.