Elle consomme actuellement 4.000 soldats français, mais elle ne part jamais. La NATO response force ou
NRF n'a jamais été déclenchée pour les raisons pour lesquelles l'OTAN l'avait conçue. Deux fois, seulement, elle a été activée pour... des catastrophes naturelles, aux Etats-Unis (Katrina) et au Pakistan (tremblement de terre).
NRF, comme Guépard, ne part pas ? Qui sait, il en y a des prêts à croire qu'il partira : c'est le 3e brigade légère blindée qui arme ce tour de NRF, et en 2013, elle était de guépard (comme maintenant) : on connaît la suite, le Guépard est parti !
Comme seule les anglo-saxons savent le faire -et en plus savent le faire payer par les autres-, l'OTAN propose maintenant la force super rapide, celle qui déclenche plus vite (72 heures garanties !) que l'IRF (immediate response force, je vous laisse traduire, celle qui déclenche en une grosse semaine). Comme dans la lessive qui lave plus blanc que blanc, il y a un cadeau planché entre les grains : une facture, car pour que des forces soient réactives, il faut des moyens aériens pour la projeter, et des sous pour la préparer. Or, ce prix, ils sont de moins en moins à vouloir le payer. L'armée néerlandaise, un exemple jusqu'il n'y a pas si longtemps, a littéralement disparu, l'Espagne ne consacre que 0,9% de sa richesse à la défense, et la France, avec un siège à l'ONU, des armes nucléaires, et des bases dans le monde entier, ne consacre que le... double.