Fin 2014, la France alignera en Afghanistan ce qu'elle avait en décembre 2001 à Mazar-e-Sharif, au
début de son engagement dans ce pays : 150 militaires (1). Pour des raisons encore difficiles à comprendre, à Paris, on reste encore crispé sur le chiffre de 500 Français, alors même que ce plafond référence qui a toujours été mis en avant est d'ores et déjà franchi à la baisse; à la faveur des relèves de début d'année. Le rôle III de Kaboul a été déclassé en rôle II comme expliqué par ce blog. Les EVAT n'ont pas été relevés, et Epidote a également été raboté.
Au final, les effectifs français seraient aujourd'hui entre 300 et 400, peut-être moins. Au 15 janvier, l'OTAN n'en recensait que 205 à son service, en Afghanistan.
Le rôle III, qui devait être rendu en octobre le sera bien plus tôt que prévu, peut-être courant mars, ou en avril. Par contre, il n'est pas exclu que des gendarmes reviennent dans le pays, ce modèle de police militaire ayant toujours fasciné, à Kaboul. Un général afghan s'est d'ailleurs fait présenter des capacités, en région parisienne, la semaine dernière, notamment la prévôté.
(1) à l'époque, quelques commandos marine et le début du bataillon armé par le 21e RIMa.