Mon camarade Olivier Fourt (RFI) revient de Bossangoa. On peut entendre son reportage ici, où il
révèle la tentative de sortie en ville de deux pick up Séléka, "puissamment armés". L'armée française, qui n'y est pas en force (moins de 200 soldats du 21e RIMa et du 1er RCP) n'a pu que se contenter de les renvoyer dans leur caserne, afin, sans doute, de conserver le niveau de violence le plus bas dans la deuxième ville du pays, qui concentre déjà plus de 40.000 réfugiés. Notez les attentes de la sous-préfète, qui réclame plus de moyens, plus de Français, plus de Congolais (apparemment assez efficaces sur place), et des équipements, pour les forces de sécurité.
Comme à Bangui, la ville est régulièrement survolée par un Rafale solitaire, et héberge un Puma, lui aussi solitaire, avec une poignée de véhicules, pas tous blindés. A Bossangoa, la base française a pris le nom informel de "FOB Coton", parce qu'elle est installée dans une ancienne usine de coton...