Belle leçon de com du Sirpa britannique : dans un ensemble touchant, deux quotidiens britannique s'émeuvent à quelques heures d'intervalle des premières conséquences palpables de la nouvelle interdépendance franco-britaniques (1). Le Telegraph et le Daily Mail nous l'apprennent : les cinq premiers d'une série de 30 pilotes britanniques ont commencé à apprendre des rudiments de français chez nous, à Paris, à l'école de Guerre (2), pour une durée de 16 semaines (3).
Ensuite, apprend-on, les chevaliers de la table ronde viendront piloter nos Rafale Marine, pilotés actuellement, écrivent-ils, par des "Chevaliers du ciel", pour ainsi pouvoir intégrer l'absence de porte-avions dans leur propre marine. Ce qui démontre que nos amis britanniques sont particulièrement optimistes, vu que déjà, pour nos propres opérations de guerre, on manque des mêmes Rafale !
On peut même dire que nos amis britanniques ont tout leur temps pour apprendre le français, le PACDG étant promis à un certain sommeil, après son emploi au large de la la Libye, ce que reconnaissait le CEMM dans une interview au Marin. Il y a déjà une quinzaine de jours.
(1) à partir de ce point, le reste de ce post est rempli de second degré, malgré la survivance de quelques infos néanmoins.
(2) un confrère évoque le CID, en lieu et place de l'école de guerre. On a dû mal lui expliquer...
(3) Les confrères ont choisi d'évoquer la cuisine française dans le reste du papier, ce qui démontre encore tout le chemin qui reste à parcourir.