mardi 29 novembre 2016

Ce qu'à dit le président au CSFM

Après avoir énuméré quelques uns des noms des mlitaires morts pour la France ces derniers mois, le
président de la République a tenu un discours anormalement dense aux militaires du CSFM qu'il accueillait à l'Eysée vendredi, comme ce blog le rapportait déjà dimanche.
Le président a rappelé que Sentinelle, "c'est plus que de la vigilance, c'est de l'intervention à tout moment", comme pour couper court à la polémique persistante sur les FAMAS muets du Bataclan.
Il a poursuivi dans le martial en affirmant qu'à Barkhane, "nous neutralisons ceux qui se sont donné pour objectif de nous frapper. Je l'ai toujours dit, ceux qui veulent nous frapper seront frappés".
Un rappel pas inutile, non plus : "Tout militaire est fondé à donner son avis avec franchise, à faire des propositions, à émettre des objections s’il estime qu’il en va du succès de la mission. Mais cela doit être organisé. C’est ce qu’attend un chef de ses subordonnés et quand l’autorité a décidé, le succès passe par une obéissance sans faille, une exécution immédiate et une vraie adhésion (...) le temps d’activité d’un militaire ne se décompte pas. Le travail s’arrête quand la mission est accomplie et c’est la mission et seulement la mission qui prime. Au-delà du statut qui vous oblige, au-delà des textes, il y a un état d’esprit".
Un autre rappel nécessaire aussi, car les militaires s'en inquiétaient ouvertement, après les garanties obtenues par les gendarmes il y a déjà plusieurs mois, mais aussi toute la fonction publique : "Les militaires doivent donc d’abord bénéficier des mêmes avancées sociales que les autres agents publics de l’Etat. Ainsi, à niveau équivalent, les parités fondamentales entre agents publics et militaires doivent être assurées, dans le meilleur des cas. Je n’envisage pas d’autre configuration."
Il a aussi confirmé la mise en place de primes spécifiques : "Il est normal que nous puissions avoir des incitations si nous voulons recruter, et à haut niveau".
Etrange, par contre, qu'il n'ait pas cité dans sa liste les forces spéciales, la catégorie la plus exposée du moment (mais le moment dure depuis un bout de temps...) et celle qui va avoir le plus de mal à recruter (notamment pour ces raisons). Une prime d'attractivité et/ou de rétention pour les quelques 3000 personnels du COS ne serait donc pas outrancière.

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