samedi 3 janvier 2015

Comme il voeux le dire

On connaissait son parcours militaire sans faute (notamment  à Abidjan en 2011 puis en Afghanistan
mais on n'imagine pas forcément que le général Jean-Pierre Palasset pouvait aussi avoir une bonne dose (d'ose?) d'humour. Après que le ministre a transmis ses voeux aux Barkhaniens, le commandant de la force a en effet lui, lu ses anti-voeux au même auditoire, un peu interloqué au départ par l'anticonformisme de la démarche.

Un peu à l'image de la bande son de ses voeux, le général mobilisant à la fois Wham (Last Christmas), Robert Palmer (Very Kind a People), Carly Rae Jepsen (Call Me Maybe), Pharell Williams (Happy) et la bande-son du Grand Blond avec une chaussure noire... mais pas Bob Marley, ressuscité par l'orchestre tchadien qui l'avait précédé au micro.
Jean-Pierre Palasset a même projeté sur le mur du ciné en plein air plusieurs parodies, dont une m'a semblé avoir connu la postérité pour avoir été réalisée par des militaires de l'ISAF en Afghanistan.
Il a aussi convoqué deux proverbes africains, dont celui qui a conclu son intervention : "tout a une fin, sauf la banane qui en a deux" (et la Barkhane aussi, aurait-il pu ajouter).
De bonne source, on m'a indiqué depuis que le général n'en est pas à sa première séance d'anti-voeux, ce serait même la troisième.