Toutes les spécialités sont ouvertes aux femmes dans la marine, mais toutes les spécialités ne sont pas
forcément pourvues (c'est le cas pour commando et pilote de chasse). Mais d'autres spécialités moins exposées médiatiquement n'avaient pas forcément non plus trouvé preneuses.
Trois vont ainsi être incarnées, dans les semaines qui viennent. Une jeune femme va ainsi devenir la première femme plongeuse hélico, une qualification qui est détenue par... ceux qui réussissent le stage (4 à 6 places par an). Les stagiaires sont forcément, dans la marine issus des maintenanciers hélicos, leur fonction principale au sein des flottilles. L'armée de l'air avait déjà breveté sa première plongeuse hélico il y a plusieurs années, à Solenzara.
Trois femmes sont également en cours ou seront brevetées TACCO (coordonnateur tactique) sur Caïman Marine, à la 31F (deux cas) et à la 33F (un cas). Ce type d'appareil a déjà vu passer au moins un pilote féminin.
Enfin, la communication va aussi se féminiser, à Toulon, avec l'arrivée cet été du CF Christine Ribbe comme porte-parole régional. La communication de la marine a déjà compté des visages féminins comme Anne Cullère (qui fut la première ALOPS), et avant elle, Myriam Sochaki. Mais à ma connaissance, elle sera la première femme à décrocher un porte-parolat régional.
Le CEMM a, pour sa part, annoncé vouloir renforcer la présence des femmes au sein de la marine, une volonté authentique de promouvoir le rôle des femmes, mais aussi une réponse à la difficulté bien réelle de trouver les profils idoines chez les hommes. Cette montée en puissance des femmes sur des spécialités visibles ne peut qu'y contribuer.
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