L'adjudant Alain Nicolas appartenait au GIGN d'Orange : il a été tué en mission hier matin lors d'une
intervention sur un forcené à Gassin (Var). Ce sous-officier de 38 ans, chef de groupe, était expérimenté, il avait notamment servi au PGIOM de Guyane, une unité régulièrement mise à contribution en forêt vierge dans le cadre de l'opération Harpie. Son unité avait été impliquée dans la recherche des meurtriers de deux soldats français (un personnel du PGIOM avait aussi été blessé dans l'attaque initiale).
Il avait commencé sa carrière en 2000 comme gendarme adjoint volontaire au peloton autoroutier de Noiretable (42). Sorti d'école à Montluçon en 2004 avec la 251e promotion, il avait ensuite servi à l'EGM 12/5 de Bron, puis trouve sa place au sein du peloton d'intervention. A l'époque, il passe les tests de sélection du GIGN, sans intégrer l'unité.
Il avait ensuite été muté au PGIOM Guyane. Il était au GIGN d'Orange depuis 2014.
Alain Nicolas était père de deux enfants de 7 et 11 ans. Il est le septième gendarme à perdre la vie en 2016, et le cinquième en l'espace de 24 heures, après le crash d'un hélicoptères des forces aériennes de gendarmerie. Il est le premier gendarme des antennes GIGN (ex PI2G) à perdre la vie en mission.