Il y a ceux qui sont obsédés par le Covid-19, ceux qui n'y croient pas encore, et ceux qui gouvernent,
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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mardi 17 mars 2020
La Suède se confirme dans Takuba
jeudi 26 juin 2014
250 Suédois à Tombouctou fin 2014
250 Suédois seront basés au Mali d'ici la fin de l'année, m'a révélé cet après-midi Carine Enström, la
vendredi 3 mai 2013
Une ministre bien dans ses baskets chez EUTM
Karin Enstrom s'entretient avec un de ses formateurs à EUTM (Photo EUTM)
La ministre suédoise (1), Karin Enstrom (47 ans, parti modéré) est venue hier visiter ses formateurs au Mali. Jusqu'à maintenant, seul le ministre allemand avait fait le déplacement chez EUTM.
12 Suédois sont arrivés le 23 mars dans un C-130 lui aussi suédois.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les Suédois sont assez réguliers, pour ne pas dire les plus réguliers sur les opérations de l'UE en Afrique. On se souviendra qu'ils avaient déjà participé avec des commandos des forces spéciales à deux opérations en RDC (2003 et 2006), ainsi qu'au Tchad (2007-2008).
(1) sa bio -études comprises- en atteste, Karin Enstrom n'est pas arrivée par hasard à son poste
mercredi 24 octobre 2012
Séchault : la DOB prête à servir
Une partie de la DOB vue du Caracal du Pyrénées (photos JMT).
Ils sont néerlandais, espagnols, suédois, allemands, italiens, britanniques, belges, avec un noyau de Français, et chaque jour cette semaine, ils font vivre à Séchault (08) l'intégration européenne de la troisième dimension.
Cette base aérienne opérationnelle déployée (DOB) de 1200 militaires peut soutenir un rythme de 80 sorties aériennes par jour, réalisées avec un Transall allemand, un Casa espagnol, des Hercules belge et britannique ou des cargos français, ainsi que des Agusta 109 belges et un Caracal du Pyrénées. Les chasseurs provenant d'un peu partout.
Un commando du CPA 20 tout juste déposé par le Caracal du Pyrénées.
Les paras suédois sur l'herbe d'Etain, cette nuit.
Le tout s'est déroulé de nuit : les avions amenant les extracteurs ont été guidés par le FAC français, qui a ensuite assuré la permanence de la chasse au-dessus de la zone. Le centre d'évacuation des ressortissants a trié les impétrants, sous la truffe des chiens suédois et français, avant de rallier quatre avions-cargos de trois pays différents.
Des militaires belges drillent l'embarquement dans le Caracal du Pyrénées.
Quelques heures plus tôt, un raid aérien franco-anglo-italien avait simulé une attaque par missiles Scalp (une arme détenue par les trois pays). Encore avant, d'autres chasseurs simulaient des frappes sur une maison soupçonnée d'héberger une rencontre de chef terroristes, avec le concours de FAC français. Des retex des opérations en Libye sont travaillés dans un ancien hangar reconverti en cerveau de la manoeuvre aérienne. 80 militaires de la coalition y officient.
Les pays présents en profitent aussi pour driller en matière d'évacuation médicale et de force protection, un aspect redécouvert en Afghanistan. Il s'agit de dresser une bulle autour de la plate-forme et de garantir la continuité de l'activité aérienne. Contre les aéronefs, des Mamba. Au sol, des patrouilles imprévisibles, travaillant sur les retex afghans.
C'est un Britannique qui surpervise l'accès aux avions-cargos, ici un Transall allemand.
Un outil qui s'est rodé en très peu de temps : si demain, on devait ouvrir une base logistique où que ce soit dans le monde, ou dans le grand sud, il n'y a plus qu'à servir, la DOB européenne est prête.
vendredi 13 août 2010
Incertitudes sur les cinq Caracal de la relance
C’est Hervé Morin qui l’avait dit lui-même en annonçant la nouvelle : les cinq Caracal achetés par le plan de relance devaient rejoindre le GAM-56 (pour trois) et l’EH 1.67 « Pyrénées » (pour deux). Seulement, la montée en puissance de la dimension interarmées dans le domaine des hélicoptères, avec le CIH (commandement interarmées des hélicoptères), l’achat, non prévu, de deux EC225 Secmar pour l'aéronavale, sur crédits EMA, les disputes pour savoir qui récupèrera les trois Cougar du GAM, et la colocalisation à Pau d’un premier Caracal « Air », au 4e RHFS dès la fin de l'été, ont contribué à rebattre les cartes. Devant les parlementaires, le nouveau CEMA a brièvement évoqué le dossier de la colocalisation des Caracal français, sans que la messe semble totalement dite.
Si bien qu'aujourd’hui, personne ne semble en état de savoir qui récupèrera les Caracal de la relance. On serait tenté de dire : les Suédois, à moins qu’il ne s’agisse des Mexicains !
Une boutade, quoique.
Les premiers sont intéressés pour récupérer rapidement des appareils, alors que les Super Puma qu'ils destinaient aux Medevac en Afghanistan ont vu le rétrofit s'allonger de façon exagérée. Les Caracals de la relance font figure de bonne piste, comme Air & Cosmos l'a révélé, il y a quelques semaines. On ignore, dans ce cas, s'il s'agirait d'un prêt, d'un achat, et si, dans ce cas, avec l'argent récolté, la France rachèterait autant de Caracal. Ou si l'argent servirait à autre chose. Un silence profond règne sur cette partie du dossier.
Les Mexicains, eux, ont acheté des Caracal, vraisemblablement pour leurs opérations contre les narcos, et devraient d'ailleurs voir défiler deux appareils français lors de la fête nationale, mi-septembre, comme l'avait promis Hervé Morin. Eux aussi sont pressés. Comme les Français : le ministre français avait fait miroiter aux Mexicains la possibilité pour EADS de renforcer la présence d'Eurocopter au Mexique, avec la fabrication de composants pour hélicoptère. Si la série commandée était suffisante.
Le rachat d'appareils sur chaîne n'est pas une pratique rare dans le domaine : la France a bien racheté à un célèbre exploitant d'offshore les deux EC225 destinés à l'aéronavale, en décembre dernier.
Si bien qu'aujourd’hui, personne ne semble en état de savoir qui récupèrera les Caracal de la relance. On serait tenté de dire : les Suédois, à moins qu’il ne s’agisse des Mexicains !
Une boutade, quoique.
Les premiers sont intéressés pour récupérer rapidement des appareils, alors que les Super Puma qu'ils destinaient aux Medevac en Afghanistan ont vu le rétrofit s'allonger de façon exagérée. Les Caracals de la relance font figure de bonne piste, comme Air & Cosmos l'a révélé, il y a quelques semaines. On ignore, dans ce cas, s'il s'agirait d'un prêt, d'un achat, et si, dans ce cas, avec l'argent récolté, la France rachèterait autant de Caracal. Ou si l'argent servirait à autre chose. Un silence profond règne sur cette partie du dossier.
Les Mexicains, eux, ont acheté des Caracal, vraisemblablement pour leurs opérations contre les narcos, et devraient d'ailleurs voir défiler deux appareils français lors de la fête nationale, mi-septembre, comme l'avait promis Hervé Morin. Eux aussi sont pressés. Comme les Français : le ministre français avait fait miroiter aux Mexicains la possibilité pour EADS de renforcer la présence d'Eurocopter au Mexique, avec la fabrication de composants pour hélicoptère. Si la série commandée était suffisante.
Le rachat d'appareils sur chaîne n'est pas une pratique rare dans le domaine : la France a bien racheté à un célèbre exploitant d'offshore les deux EC225 destinés à l'aéronavale, en décembre dernier.
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lundi 29 mars 2010
Hägglunds réorganise sa production
Le constructeur suédois, filiale de BAE Systems, rationalise son outil de production pour faire face à l'évolution de son carnet de commandes, et à une réorganisation interne à la société. Les chaînes sont implantées à Ornskoldsvik (500 km au nord de Stockolm), siège historique du groupe, un fabricant de... meubles à l'origine. La société avait fait fortune en copiant des meubles français et italiens.
C'est d'Ornskoldsvik que sont sorties des générations de véhicules de combat d'infanterie CV90 (1.100 exemplaires), et du best-seller, la famille de chenillettes Bv206/Bv205S/BVS10 (11.000 exemplaires). Seulement, Hägglunds ne fabrique pas de BVS10 en ce moment alors que la chaîne est prévue pour en cracher 10 unités par mois : les derniers véhicules britanniques ont été livrés fin février, et la société développe les trois premiers exemplaires de présérie, destinés à la France. La production de série ne devrait "pas commencer avant le troisième trimestre 2011".
Les CV9035 Mk III destinés aux Pays-Bas sont en fait les seuls véhicules en production dans l'usine. Là aussi la cadence est d'environ une dizaine de véhicules par mois. Paradoxalement, c'est une activité de rétrofit de MRAP de l'armée suédoise, les ARG, construits en Afrique du Sud par OMC, filiale de BAE Systems, qui semble mobiliser les forces vives de l'usine. 89 doivent être déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année.
Le succès de l'Alligator, un 8x8 proposé à l'armée suédoise est donc stratégique pour l'activité de production d'Hägglunds. Le verdict de l'appel d'offres, pour lequel concourt également le Français Nexter, est attendu d'ici l'été.
Tout comme d'autres marchés sur lesquels lorgne la société suédoise, au Canada, dans le Golfe, et encore en Suède...
C'est d'Ornskoldsvik que sont sorties des générations de véhicules de combat d'infanterie CV90 (1.100 exemplaires), et du best-seller, la famille de chenillettes Bv206/Bv205S/BVS10 (11.000 exemplaires). Seulement, Hägglunds ne fabrique pas de BVS10 en ce moment alors que la chaîne est prévue pour en cracher 10 unités par mois : les derniers véhicules britanniques ont été livrés fin février, et la société développe les trois premiers exemplaires de présérie, destinés à la France. La production de série ne devrait "pas commencer avant le troisième trimestre 2011".
Les CV9035 Mk III destinés aux Pays-Bas sont en fait les seuls véhicules en production dans l'usine. Là aussi la cadence est d'environ une dizaine de véhicules par mois. Paradoxalement, c'est une activité de rétrofit de MRAP de l'armée suédoise, les ARG, construits en Afrique du Sud par OMC, filiale de BAE Systems, qui semble mobiliser les forces vives de l'usine. 89 doivent être déployés en Afghanistan d'ici la fin de l'année.
Le succès de l'Alligator, un 8x8 proposé à l'armée suédoise est donc stratégique pour l'activité de production d'Hägglunds. Le verdict de l'appel d'offres, pour lequel concourt également le Français Nexter, est attendu d'ici l'été.
Tout comme d'autres marchés sur lesquels lorgne la société suédoise, au Canada, dans le Golfe, et encore en Suède...
samedi 27 mars 2010
Deux suédois à Djibouti
Deux hélicoptères Agusta suédois sont arrivés mardi à Djibouti par avion gros porteurs. Ces deux machines sont logées au BATALAT français, et après remontage des pales, seront d’attaque pour assurer des missions depuis le navire de commandement (suédois)de l’opération Atalante. Après une période d'acclimatation de 15 jours, le temps de prendre leurs marques, et la température.
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mardi 23 mars 2010
Leopard 2, un must en Afghanistan
Du Leopard canadien au sud, et bientôt peut-être, du Leopard 2... suédois, en RC-N. En zone allemande, là où les Allemands eux-mêmes ont pour l'instant exclu cette hypothèse.
Ce déploiement n'est encore bien sûr qu'une hypothèse, justement, mais il cadre avec le renforcement croissant des moyens suédois en Afghanistan. Une section para spécialisée dans le renseignement a rejoint le pays, après la mort de deux officiers suédois et leur interprète, le 7 février. Un épisode doublement douloureux, qui a remis en lumière les limites de la solidarité héliportée en Afghanistan. Et la nécessité de renforcer le dispositif, mise en lumière par un rapport du MUST, le SR suédois.
La Suède déploie déjà en Afghanistan une demi-douzaine de CV9040 (canon de 40 mm et un groupe de fantassins à l'arrière). Ils ont été déployés par deux vols de C-17 de l'OTAN, système auquel cotise l'armée suédoise. Et qui pourrait projeter, sans trop de difficulté, des Leopard 2.
Ce déploiement n'est encore bien sûr qu'une hypothèse, justement, mais il cadre avec le renforcement croissant des moyens suédois en Afghanistan. Une section para spécialisée dans le renseignement a rejoint le pays, après la mort de deux officiers suédois et leur interprète, le 7 février. Un épisode doublement douloureux, qui a remis en lumière les limites de la solidarité héliportée en Afghanistan. Et la nécessité de renforcer le dispositif, mise en lumière par un rapport du MUST, le SR suédois.
La Suède déploie déjà en Afghanistan une demi-douzaine de CV9040 (canon de 40 mm et un groupe de fantassins à l'arrière). Ils ont été déployés par deux vols de C-17 de l'OTAN, système auquel cotise l'armée suédoise. Et qui pourrait projeter, sans trop de difficulté, des Leopard 2.
dimanche 21 mars 2010
Impossible n'est pas suédois
Un superviseur et trois techniciens de la société Hägglunds (groupe BAE Systems) sont actuellement déployés en Oruzgan pour soutenir les 26 BVS10 néerlandais présents sur place. Et deux autres techniciens de la société assurent en Afghanistan le conseil mécanique des militaires danois, qui se sont déployés avec une quinzaine de CV9035 MkIII. Cela pourrait paraître anecdotique dans le flot d'informations qui arrive tous les jours d'Afghanistan, mais cela ne l'est pas, puisqu'un soutien industriel en première ligne est relativement rare, surtout chez des Européens (1).
Hägglunds a débarqué l'été dernier à Tarin Kowt avec huit conteneurs et a monté sa station de maintenance, au coeur de l'Oruzgan, dans la FOB néerlandaise. Le contrat, signé début juin 2009, allie une formule forfaitaire à une facturation à la pièce. Tant que cette dernière est dans le conteneur, elle appartient à l'industriel, dès qu'elle en sort, elle appartient à l'armée néerlandaise.
La société a aussi contribué à l'installation des "slat armour" sur les BVS10, permettant de renforcer leur résistance au tir de RPG. Elle avait déjà, de la même manière, installé des kits anti-IED sur les chenillettes de l'armée britannique. Elle intervient d'ailleurs "à la demande" au profit des forces britanniques.
"La disponibilité des BVS10 néerlandais est de 100%" garantit ce superviseur, qui a effectué six mois sur place et repartira bientôt pour plusieurs mois. Le reporting quotidien effectué par la station Hägglunds à sa base d'Ornskoldsvik (500 km au nord de Stockolm) permet par ailleurs d'établir des statistiques précieuses sur la façon dont le matériel, rustique, résiste à l'utilisation.
La flotte devait être prête au 15 août 2009. Depuis cette date, seulement quatre roues et un relais auraient été changées. Aucun véhicule n'ayant par ailleurs été perdu au combat.
(1) quelques exemples, malgré tout : on trouve bien des contractors de General Atomics pour effectuer le soutien des Predator américains. Thales assure aussi les opérations des drones Lydian, pour l'armée britannique.
Hägglunds a débarqué l'été dernier à Tarin Kowt avec huit conteneurs et a monté sa station de maintenance, au coeur de l'Oruzgan, dans la FOB néerlandaise. Le contrat, signé début juin 2009, allie une formule forfaitaire à une facturation à la pièce. Tant que cette dernière est dans le conteneur, elle appartient à l'industriel, dès qu'elle en sort, elle appartient à l'armée néerlandaise.
La société a aussi contribué à l'installation des "slat armour" sur les BVS10, permettant de renforcer leur résistance au tir de RPG. Elle avait déjà, de la même manière, installé des kits anti-IED sur les chenillettes de l'armée britannique. Elle intervient d'ailleurs "à la demande" au profit des forces britanniques.
"La disponibilité des BVS10 néerlandais est de 100%" garantit ce superviseur, qui a effectué six mois sur place et repartira bientôt pour plusieurs mois. Le reporting quotidien effectué par la station Hägglunds à sa base d'Ornskoldsvik (500 km au nord de Stockolm) permet par ailleurs d'établir des statistiques précieuses sur la façon dont le matériel, rustique, résiste à l'utilisation.
La flotte devait être prête au 15 août 2009. Depuis cette date, seulement quatre roues et un relais auraient été changées. Aucun véhicule n'ayant par ailleurs été perdu au combat.
(1) quelques exemples, malgré tout : on trouve bien des contractors de General Atomics pour effectuer le soutien des Predator américains. Thales assure aussi les opérations des drones Lydian, pour l'armée britannique.
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samedi 20 mars 2010
Les Suédois dans Atalanta (actualisé)
La Suède va à nouveau fournir des moyens d'intervention dans le Golfe d'Aden, dans le cadre de l'opération européenne de lutte contre la piraterie. Il s'agit du navire de soutien Carlskrona et d'un avion des garde-côtes. Le déploiement, qui commencera dans quelques jours, durerait quatre mois.
La Suède a déjà été engagée dans le Golfe, comme nous le signalions ici, l'été dernier.
Un internaute suédois me fait remarquer qu'Atalante sera également commandé par un suédois, l'amiral Jan Thörnqvist, à partir du 14 avril, une fois que le Carlskrona sera opérationnel comme navire-amiral.
La Suède a déjà été engagée dans le Golfe, comme nous le signalions ici, l'été dernier.
Un internaute suédois me fait remarquer qu'Atalante sera également commandé par un suédois, l'amiral Jan Thörnqvist, à partir du 14 avril, une fois que le Carlskrona sera opérationnel comme navire-amiral.
jeudi 18 mars 2010
VBCI de poche
L'Alligator suédois a les dents longues. Version 8x8 d'un développement initié au départ pour un besoin national, l'Alligator (qui se prononce pareil en suédois et en français) de Hägglunds sort doucement de l'ombre. Propulsé par un moteur Steyr, ce véhicule reprend la formule initiée pour un 6x6, et dans lequel 150 MEUR au moins ont été injectés avant que le FMV (la DGA suédoise) n'arrête le programme, en 2008.
Fondé sur un principe de "citadelle" protégeant équipage et fantassins, et rien d'autre, l'Alligator a sensiblement "le même volume intérieur que le VBCI" assure Hägglunds sans plus se livrer "tout en étant de dimensions plus ramassées". Comprendre, moins haut sur pattes, moins large, mais aussi et forcément, moins cher.
L'engin embarque un équipage de trois militaires et neuf passagers, et s'inscrit sur une gamme "bon marché de véhicule bien protégé" revendique-t-on chez Hägglunds. Baptême du feu... en Suède, face au VBCI (décision attendue en juin), avant, peut-être, d'aller piétiner des plate-bandes, en France, ou sur des marchés convoités par l'industrie française.
L'anecdote du Mamouth :
L'Alligator s'appelle ainsi en clin d'oeil au "Crocodile", véhicule développé par OMC, filiale sud-africaine de BAE Systems auquel appartient également Hägglunds.
Fondé sur un principe de "citadelle" protégeant équipage et fantassins, et rien d'autre, l'Alligator a sensiblement "le même volume intérieur que le VBCI" assure Hägglunds sans plus se livrer "tout en étant de dimensions plus ramassées". Comprendre, moins haut sur pattes, moins large, mais aussi et forcément, moins cher.
L'engin embarque un équipage de trois militaires et neuf passagers, et s'inscrit sur une gamme "bon marché de véhicule bien protégé" revendique-t-on chez Hägglunds. Baptême du feu... en Suède, face au VBCI (décision attendue en juin), avant, peut-être, d'aller piétiner des plate-bandes, en France, ou sur des marchés convoités par l'industrie française.
L'anecdote du Mamouth :
L'Alligator s'appelle ainsi en clin d'oeil au "Crocodile", véhicule développé par OMC, filiale sud-africaine de BAE Systems auquel appartient également Hägglunds.
mercredi 17 mars 2010
Nexter s'invite en Suède
Le constructeur français Nexter a remis le 9 mars une offre au gouvernement suédois, évidemment axée sur le VBCI. L'appel d'offres, qui concerne au moins 113 véhicules (et peut-être autant en option) a rameuté le spécialiste national, Hagglünds (filiale de BAE Systems) avec l'Alligator, le Finlandais Patria, l'Américain GD (avec l'incontournable Piranha) et peut-être ARTEC (Boxer). D'aucuns verront dans l'origine du pack moteur du VBCI un atout de plus pour réussir en Suède. Ce, alors que la France a par ailleurs décidé, en fin d'année, d'acheter 129 VHM en Suède, chez Hagglünds.
Le VBCI cherche toujours son premier succès export, après avoir tenté de s'imposer en Grande-Bretagne. Il est candidat également et au moins en Espagne, ainsi qu'au Canada, où il trouve encore un produit Hagglünds sur sa route, mais sur chenilles, cette fois. Et pour seulement une soixantaine de véhicules à la clé...
Le VBCI cherche toujours son premier succès export, après avoir tenté de s'imposer en Grande-Bretagne. Il est candidat également et au moins en Espagne, ainsi qu'au Canada, où il trouve encore un produit Hagglünds sur sa route, mais sur chenilles, cette fois. Et pour seulement une soixantaine de véhicules à la clé...
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