Moscou (en fait tourné en Russie et en Ukraine), Syrie (réincarnée au Maroc), Mali, le bureau des
Légendes (BDL) change dans la continuité.
Malotru -"Pain in the Ass" comme les Américains l'ont surnommé campe désormais dans la capitale russe, tandis que le chef du bureau Syrie traque les terroristes en Turquie et en Syrie, protégé par un énigmatique commando du SA (l'acteur qui l'incarne a été formé aux basiques par un ancien CPA).
Sarah Giraudeau qui avait frôlé la correctionnelle dans la saison précédente conserve étrangement son nom de Marina Loiseau, mais prend un nouveau pseudo pour explorer un nouveau théâtre. Qui va lui permettre d'exercer ses talents au basket. Sous le contrôle de Marie-Jeanne, devenue pilote en chef du BDL.
Jean-Pierre Darroussin survit à sa mort au combat : dans un cadre, dans la salle de crise du BDL.
Plusieurs personnages apparaissent dès le premier épisode de cette nouvelle saison, qui ne sera pas la dernière, puisque la 5e est déjà à l'écriture. On trouve un Matthieu Amalric encore plus sombre que d'habitude pour incarner un "Angleton" à la Française. Celui qui voyait des taupes partout à la CIA a fait un émule à la Piscine, au point que celui-là est explicitement surnommé JJA (les trois initiales du paranoïaque). Il marque d'ailleurs vite son territoire en dévissant une des statu(r)es de cette DG dans laquelle toute ressemblance avec la vraie n'est évidemment que fortuite, comme le veut l'avertissement de rigueur.
Les services russes, grands absents jusqu'à maintenant, font leur grande sortie en jouant à domicile, avec des gueules plus vraies que nature.
Chez les nouveaux, aussi, un jeunot ultradoué pour déceler les faux pacemakers vient aussi montrer un métier jusqu'alors peu mis en valeur dans la ressource de la Boîte : les hackers de la DT. Ca tombe bien (et sans doute pas par hasard), la DGSE, la vraie celle-là, en recrute.
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