La gendarmerie de l'air fêtait ses 75 ans ce matin sur la base aérienne 107 de Villacoublay. En fait,
la présence des gendarmes est bien plus ancienne sur les terrains militaires : c'est pendant la première guerre mondiale que les premiers se sont déployés, issus de la gendarmerie départementale, ou de la garde républicaine, a rappelé le général Olivier Taprest, MGAA, qui présidait la cérémonie.
C'est le comité français de libération nationale (CFLN) qui institue en 1943 la gendarmerie de l'air telle qu'on la connaît aujourd'hui.
Elle accompagne l'armée de l'air dans toutes ses (r)évolutions, de l'avion à réaction à la dissuasion, et évidemment, tant en France qu'en opex.
En général, on trouve des gendarmes de l'air jamais très loin des aviateurs déployées (Pamir, Barkhane, Chammal, etc).
Ils contrôlent la vitesse, l'alcoolémie des occupants de la base, mais ont aussi, par delà cet aspect répressif qui les fait souvent connaître des aviateurs, une utilité évidente dans la protection de la base.
Ils ont pris une épaisseur nouvelle avec la réapparition du terrorisme, en 2012.
C'est donc ainsi assez logiquement qu'on les a retrouvés à l'origine de l'entrave de la tentative d'intrusion sur la base aérienne 105.
Sécuriser, protéger, mais aussi enquêter : c'est l'objet d'une petite section de recherches de 23 personnels commandés par un femme, en charge des crimes et délits intervenant dans l'armée de l'air, mais aussi des crashs aériens, en étant le bras armé des parquets.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.