Le GIGN fêtait aujourd'hui un de ses saints patrons, Saint Michel, puisqu'il cultive, comme dès ses
débuts en 1974, la pratique du parachutisme. Et compte donc sur le soutien actif de Saint-Michel qui a déjà été mis à contribution en sortant certains gendarmes de gros soucis en vol.
Le parachutisme est un des deux dominantes des gendarmes de la force d'intervention (FI), avec la plongée. On compte aussi des paras à la force sécurité protection (FSP) et au service médical, dont les médecins et infirmiers peuvent ainsi suivre les opérateurs où qu'ils aillent.
Le parachutisme n'est donc pas un gadget, mais un marqueur de militarité comme l'a rappelé le nouveau chef du GIGN, le général Laurent Phelip, et un mode d'insertion qui a par exemple servi lors de la crise du Ponant, il y a tout juste 10 ans. Quelques gendarmes dont le propre chef du GIGN, le général Denis Favier -un des deux généraux à avoir sauté en opérations ces dernières années- avaient pu ainsi rallier l'armada française au large de la Somalie.
Comme il l'a expliqué à ses invités et à ses personnels, le chef du GIGN veut faire de la Saint-Michel une nouvelle référence qui scande la vie du Groupe. Plusieurs gendarmes ont donc été distingués sur le front des troupes, dont des personnels administratifs. Et un gendarme de la force d'intervention : comme le raconte la citation, lors d'un repas avec des collègues, il avait assisté à un vol à main armé, et avait neutralisé un braqueur qui l'avait mis en joue par deux fois. Comme quoi, même hors service, un gendarme reste toujours prêt rendre service.
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