Une Gazelle a eu un accident cet après-midi en Côté d'Ivoire : l'EMA reconnaît ce soir le crash, suite
à la parution d'une dépêche d'agence, mais n'évoque pas le sort des occupants pour l'instant malgré les déclarations de sources militaires françaises anonymes qui manifestement énervent, à Paris, puisque le temps d'information des familles peut parfois être plus long que la rédaction d'une dépêche. Plus d'informations, officielles, devraient être données demain. Apparemment, l'équipage de conduite était seul à bord. Les FFCI disposent de deux Gazelle et deux Puma : elles sont l'arrière-cour de l'opération Barkhane, et constituent une capacité de QRF dans toute la sous-région. Elles disposent au total de plus de 950 hommes, particulièrement, actuellement, un GTIA 11e BP formé autour du 8e RPIMa.
Les FFCI avaient déjà perdu, et déjà de jour, une autre Gazelle en janvier dernier. Les deux occupants s'en étaient sortis indemnes.
D'autres crashs de Gazelle ont eu lieu en métropole et en opex en 2016-2017, notamment un au deuxième semestre 2017, et un autre à Madama en février 2016. 5 pilotes avaient aussi péri dans une collision dans le Var en janvier dernier. Au total, au moins quatre Gazelle ont donc déjà été perdues depuis le début de l'année, outre les vies humaines.
Facteur aggravant, les Gazelle ne possèdent toujours pas d'enregistreurs de vol, malgré les recommandations écrites noir sur blanc dans chaque rapport d'accident du BEAD-Air. La compréhension des évènements est donc bien plus longue, et nuit à la sécurité des vols de la communauté.
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