Le groupe école de la marine est revenu à bon port ce matin : le BPC Dixmude, qui portait l'essentiel
des élèves, et son chien de garde, le Surcouf, ont touché le quai à l'heure. Certains jeunes officiers étaient tellement attendus dans leurs affectations... qu'ils les ont déjà rejointes avant même la fin de la campagne.
On le sait, la Jeanne est un outil de formation, mais c'est aussi un outil de rayonnement pour la France, comme l'attestait la tripotée de drapeaux signifiant autant d'escales chez les Alliés (et prospects) de la France. Mais aussi un outil flottant, à deux bateaux plus un drone, pour le CEMA, afin d'alimenter sa composante connaissance et anticipation.
Enfin, c'est le moyen de faire flotter le drapeau dans des zones pas archi-accueillantes, en Asie du sud-est par exemple, avec la perspective d'avoir éventuellement à faire des missions plus opérationnelles encore (qui ne sont pas tombées, finalement : pas de RESEVAC, pas de narcops, etc).
A cet égard, c'est donc relativement rentable.
Humainement, c'est toujours aussi riche à entendre les jeunes en parler à leurs familles. Des jeunes venus d'ailleurs pas seulement de la marine, il m'a même semblé voir de jeunes ingénieurs de la DGA. Gageons qu'ils sauront transmettre dans leur nouvelle affectation les retours d'expérience du terrain.
Les jeunes, eux, sont partis en perme (pour le BPC, il faudra encore attendre une semaine). De quoi peut-être louper l'annonce de leur chef d'état-major du plan d'objectifs 2030, baptisé Mercator, qui livre ce soir les points cardinaux d'une marine de combat, comme le martèle le CEMM sur son nouveau compte twitter, alimenté par une première vidéo plutôt attractive.
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